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  • J'aime les fleurs en particulier les orchidées.LES VIOLETTES
 L'histoire sur Napoléon.
 J'aime la poésie et tout se qui concerne l'écriture.
 J'aime les créations manuelles.
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 10:00

KIKOU,NOTRE HISTOIRE AVEC LES DEUX BOSSUS SE TERMINE.

JE SOUHAITE QUE CELA VOUS AURA PLUS .ET SI DANS LA FORÊT VOUS EN RENCONTREZ UN!.....RAPPELLEZ-VOUS L'HISTOIRE.20100215010814.jpgfn5hk1o8-copie-1.jpg

 

 

 

 

L'autre bossu, en le voyant ne pouvait en croire ses yeux. Il interrogea Thomas qui lui raconta les événements de la nuit.

"Oh! c'est si facile, pensa l'autre bossu, nommé Piezrre. Eh bien! je me ferai débarrasser de ma bosse. J'irai ce soir à Albert et moi aussi je reviendrai la nuit."

Vers le soir Pierre le Bossu prit un bâton et s'en alla à Albert chez un de mes amis qui le retint assez tard. C'était du reste ce que désirait le paysan. Comme Thomas, il n'était guère rassuré à s'aventurer ainsi seul la nuit par la campagne

A chaque buisson d'épines ou de ronces qui se trouvait sur le talus bordant la route,il croyait trouver embusqué quelque brigand ou quelque voleur qui lui ferai un mauvais parti; le moindre bruit le faisait frissonner et s'arrêter tout court. Il essaya de chanter; sa peur ne fit que s'accroître; à tout instant, il lui semblait entendre des voix qui, dans le lointain répondaient à la sienne, des voix de bandits,bien entendu, et ses cheveux se dressaient sur la tête. Et pourtant il lui fallait chanter s'il voulait attirer l'attention des lutins...

Pierre le Bossu continua donc à chanter d'une voix peu assurée, et en s'interrompant cent fois pour moins, la chanson plus gaie qu'il avait pu trouver parmi celles à lui connues, "la Chanson des Hussards qui se fond servir dans une hôtellerie.

   Deux poulets rôtis

   Trois pigeons en graisse,

et ce, sans bourse délier. Quand il eu fini, il la recommença, pour la redire un peu plus tard à nouveau. Il arriva ainsi à la sortie du bois de Mailly sans avoir rencontré âme qui vive.

Mais depuis une heure, et sans qu'il s'en doutât, une troupe de goblins, aussi laids que ceux de la veille étaient beaux, le suivaient en écoutant la Chanson des Hussards.

Notre bossu la répétait pour la septième fois au moins; aussi les petits hommes n'y tenant plus partirent d'un éclat de rire formidable qu'on eût pu entendre à une lieue de là. Pierre le Bossu se retourna tout effrayé, mais voyant que les rieurs étaient des lutins, le courage lui revint et il attendit ces derniers assez bravement. Sans dire une parole, celui qui paraissait être le chef des goblins s'approcha du bossu, le prit par la main et l'entraîna dans la prairie. Puis il s'assit sur la borne: des lutins se placèrent aux quatre coins du champs, commencèrent l'air d'une ronde, et la danse commença. Les petits êtres dansaient à coeur joie, entraînant dans leur course folle le pauvre bossu qui bientôt se trouva tout essoufflé et déclara qu'il n'en pouvait plus.

-C'est bien,alors; nous allons déjeuner ici et nous t'inviterons à prendre part à notre festin, si le coeur t'en dit. Et le chef des lutins fit servir un repas tel que celui de la veille; puis on  fit le cercle autour de Pierre le Bossu et chacun fit honneur aux mets aussi abondants que délicieux qui se trouvaient servis sur l'herbe. Malheureusement le petit bossu avait trop bien soupé à Albert; il ne put se tirer du festin  avec honneur et le vin capiteux des goblins ne tarda pas,en lui dérangeant la cervelle, à lui brouiller complètement les idées. Bientôt le roi des lutins se leva:

-Mon ami, nous avons fort bien dansé tout à l'heure; il nous faut maintenant faire quelques rondes en nous accompagnant du chant des goblins. Nous comptons sur toi. Pierre le Bossu.

-Comment donc? Mais parbleu! je suis des vôtres, à la vie à la mort! Je suis prêt à danser, à chanter, à faire tout ce qu'il vous plaira de me commander.

Tout heureux du bon vouloir du petit bossu, les goblins se prirent par la main, formèrent un grand cercle et, entraînant Pierre avec eux, se livrèrent à une ronde inconnue des hommes.A Chaque tour, les lutins s'arrêtaient et chantaient

   Dimanche, Lundi,

   Mardi, Mercredi,

   Jeudi, Vendredi,

   Semaine finie.

"Décidément, se dit le bossu, ces lutin ont une singulière façon de compter les jours de la semaine. Il manque bien des jours à leur calendrier. Mais il me faudrait trouver les jours qu'ils oublient. Cherchons bien".

Et Pierre chercha; mais il eut beau se mettre l'esprit à la torture pour trouver les jours manquants, il ne put y parvenir.

" Peut- être, se dit-il, qu'en chantant avec eux, les autrs jours me reviendront à l'esprit."

Et il se mit à chanter:

   Dimanche,Lundi,

   Vendredi,Jeudi,

   Semaine finie.

   Mardi,Jeudi,

   Dimanche,Mercredi.

Troublé par le vin et la danse, il entremêlait les noms des jours de la semaine dans le plus grand désordre.

Les petits êtres poussèrent des cris de rage et voulurent faire un mauvais parti au pauvre bossu.

Leur chef les contint, fit cesser la ronde et dit  à  Pierre le Bossu.

-Lors de la lutte des bons et des mauvais ange, il arriva que certains lutin ne voulurent prendre parti ni pour les uns ni pour les autres; et pendant que la guerre était forte ardente dans le ciel, ils continuèrent tranquillement leur genre de vie, courant de tous côtés à la recherche d'aventures ou bien chassant les cerfs ou autres animaux des forêts. Mais quand le démon eut été vaincu par les bon anges, le Seigneur nous condanna à errer sur la terre jusqu'à ce qu'un être humain vînt nous délivrer en terminant notre refrain des jours de la semaine, car nous ne sommes de ces lutins. Chaque année, à pareil jour, nous épions les voyageurs des environs et nous les invitons à danser et à chanter avec nous. Personne n'a pu encore finir notre refrain, tandis qu'une autre troupe de goblins, nos frères, a été sauvée hier par un petit bossu qui passait sur cette route. Quand à toi, tu as tellement mêlé les jours de la semaine dans ta chanson que nous ne pourrons en retrouver la place de mille ans d'ici pour le moins. Tu recevras la juste punition des malheurs que tu nous attires. Dabord nous allons te faire un cadeau qui va bien nous divertir. Le chef des lutins fit un signe et deux goblins apportèrent une belle boîte d'argent ciselé qu'ils déposerènt aux pieds du roi.

Le chef des lutins fit un signe et deux goblins apportèrent une belle boîte d'argent ciselé qu'ils déposèrent aux pieds du roi.

"Si c'est ainsi qu'ils pensent me punir, se dit Pierre, les petits hommes se trompent fort; je les remercie beaucoup de m'offrir un pareil bijou."

Mais sa joie fut de courte durée, car le lutin, se baissant, ouvrit la boîte et en tira... la bosse enlévée à Thomas! Le pauvre bossu voulut s'enfuir, mais deux goblins le saisirent le lièrent en un tour de main et le couchèrent sur le sol après l'avoir déshabillé, Les petits êtres ne se sentaient plus de joie: ils battaient des mains, sautaient et trépignaient d'aise pendant que leur chef plaçait la bosse de Thomas sur la poitrine de Pierre; ceci fait, on détacha le pauvre bossu à demi-mort de terreur et de honte. Il est certain qu'auparavent ni après, on ne vit jamais un bossu plus difforme que Pierre à la suite de cette scène.

-Ce n'est pas tout, l'ami, lui dit le goblin, tu vas danser avec nous jusqu'au lever du soleil; nous voulons qu'on te voie rentrer à la ferme emportant tes deux bosses. Allons,recommençons la ronde!

Et deux des lutins les plus agiles saisirent le bossu par la main et l'entraînèrent dans une ronde vertigineuse. Les lutins faisaient cette fois des sauts de soixante pieds, et Pierre, entraîné par ses compagnons, devait répéter ces mêmes prodiges. Bientôt  cette course folle lui devint un supplice intolérable. Il demanda grâce aux goblins: il cria, il pleura, il s'emporta, il implora; mais les petits êtres n'en sautaient que plus fort et plus haut et la danse continuait plus furieuse que jamais.

Ceci dura jusqu'au lever du soleil. Dès que l'astre se montra sur le point de paraître, les lutins s'arrêtèrent, se consultèrent un instant et disparurent en riant et en chantant dans le bois de Mailly.

Le pauvre Pierre était resté éntendu sans mouvement sur l'herbe de la prairie.

Ce ne fut que quelques heures après que les paysans à sa recherche le trouvèrent à demi-mort dans la prairie, dont l'herbe était toute foulée par les lutins.

Des soins lui furent prodigués et qulques mois plus tard il pu reprendre son travail à la ferme. Inutile de dire que jamais depuis ce temps il ne s'avisa de se promener la nuit sur la route d'Albert pour se mêler aux rondes des goblins.

Il en avait assez de ses deux bosses. on le connut plus à Acheux et aux environs que sous le nom de Pierre Dossu-Bossu.

Quand à son compagnon, grâce aux présents des lutins, il vécut fort heureux avec la fille du fermier qui s'était prise à l'aimer quand elle l'avait vu débar assé de sa bosse.

 

Conté en 1878 par Alfred Haboury, d'Acheux ( Somme)

E. Henry Carnoy. Littérature orale de la Picardie

Paris. Maisonneuve  et Cie 1883

  

                                  Et voilà

bon mercredi pour les enfants et bonne journée a tous.

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 11:27

BONJOUR MES AMIS J'ESPERE QUE VOUS AVEZ BIEN DORMI ET QUE VOUS AVEZ PU TROUVER UNE FIN AU RECIT.

MAIS VOUS VERREZ QUE DANS CETTE HISTOIRE IL Y A AUSSI UN PEU DE REFLEXION A FAIRE ET A Y REFLECHIR AUSSI BIEN MOI QUE VOUS........

 

Le chef donna le signal de la ronde et la danse commença. Jamais le petit bossu ne s'était senti le pied si léger que cette nuit; il faisait des pas de toute sorte et des sauts qui émerveillaient ses compagnons.

Les petits yeux des lutins brillaient de plaisir; on voyait qu'ils ne s'étaient jamais vus à pareille fête. On dansa ainsi assez longtemps. A la fin, le roi des goblins fit un signe et la ronde cessa d'un seul coup. Le chef se leva de son trône et vint inviter le petit bossu à déjeuner avec ses sujets et avec lui-même sur le tapis que leur offrait la prairie. Moitié pour ne pas désobliger les goblins et moitié pour assister au repas de ces êtres bizarres, Thomas accepta l'offre du chef. En un instant des mets de toute sorte, venus on ne sait d'où, couvrirent l'herbe humide du pré; les vins les plus exquis et le cidre le plus délicieux remplirent des verres taillés dans le diamant le plus pur,et les lutins se mirent à cette table improvisée en se rapprochant le plus qu'ils pouvaient du bossu pour ne pas perdre une seule de ses paroles.

Mais là encore l'admiration des goblins pour Thomas le Bossu redoubla quand ils le virent manger l'un après l'autre , et sans se presser, une cinquantaine de plats différents qu'on arrosait de toutes les bouteilles qui se trouvaient à sa portées, et qu'il buvait à même le goulot, ayant trouvé-que les verres des lutins étaient d'une capacité dérisoire pour un être humain. Le bruit de cette merveille arriva en proche jusqu'aux rangs les plus éloignés des lutins; ceux-ci, poussés par la curiosité, laissèrent là leur repas pour aller voir manger le petit bossu.

Lorsque Thomas eut achevé son repas, l'envie de danser le reprit; il se releva et s'adressant aux lutins;

-Eh bien! leur dit-il,ne dansons-nous plus? On m'a dit que bien souvent il vous arrivait d'accompagner vos rondes de chansons. Pourquoi ne le ferions-nous pas maintenant, mes amis?

-Il a raison, Thomas; il a raison. Chantons et dansons!

-Chantons et dansons! répétèrent à l'envie les petits êtres en quittant leur festin.

Thomas le Bossu prit la main de deux goblins, et la ronde reprit de plus belle:

Lundi,Mardi,

Mercredi,Jeudi,

 Vendredi, Samedi,

Et c'est fini!

Chantaient les petits hommes en dansant et se trémoussant. Thomas écouta fort attentivement et ne tarda pas à retenir et l'air et les paroles de la chanson des lutins. Quand il en fut arrivé à ce point, il chanta avec ses amis.

"Mais diable! se dit-il tout à coup; il me semble fort que le semaine des lutins est bien courte. Notre semaine telle qu'on la compte à Acheux, est bien plus longue. Comptons pour voir: lundi,un; mardi,deux; mercredi, trois; jeudi, quatre; vendredi, cinq; samedi ,six!...Il leur manque un jour,mais quel est-il? Ce n'est pas lundi puisqu'ils disent  dans leu chanson:

Lundi, Mardi,

Mercredi,Jeudi...

Ce n'est pas mardi, ni mercredi,ni jeudi,ni vendredi,ni samedi!...Ah ! j'y suis enfin: c'est dimanche. Pour des lutins et des goblins, ils ne sont pas bien savants!..Ce rait pitié si un dimanche on leur demandait quel jour on qse trouve! Je veux leur apprendre cela, ils le méritent bien."

Et il chanta:

Lundi, Mardi,

Mercredi,Jeudi,

Vendredi, Samedi,

Dimanche, etpuis

C'est bien fini.

Tous les lutins s'étaient arrêtés et battaient joyeusement des mains en poussant de grands cris de joie. Le chef s'approcha de ThomasLe BOSSU:

-En ajoutant le dimanche aux noms des six autres jours de la semaine, lui dit-il, tu nous as délivrés de tous les malheurs et de touts les supplices que nous endurions depuis des milliers d'années, depuis la création des hommes et des lutins. Le seigneur avait ordonné à l'homme de travailler les six premiers jours de la semaine et de se reposer le septième jour,le dimanche

 Pareille recommandation nous fut faite. Tout alla bien pendant quelque temps. Mais un jour que les lutins s'étaient réunis pour une grande chasse,le bon dieu voulut nous éprouver. Il plaça devant nous un cerf merveilleux qui durant trois jours entiers soutint notre poursuite. Nous ne l'atteignîmes que le dimanche, et sans respect pour le défense que le seigneur nous avait faite et que nous avions du reste oubliée dans l'ardeur de la chasse, nous tuâmes la pauvre bête. Pour nous punir de notre désobéissance, nous fûmes chassés du Paradis et condamnés à errer sur la terre jusqu'à ce qu'un mortel nous rappelât le nom du jour inobservé autrefois pour nous. Bien des fois, les vivants se sont mêlés à notre rondes, mais aucun jusqu'à présent n'avait pu achever son refrain. Tu viens de le faire et nous t'en  remercions. Dès ce moment, on ne nous verra plus errer sur cette terre; notre course est finie et nous allons bientôt retourner au Paradis. Mais nos autres compagnons dispersés ailleurs ne seront pas si heureux; leus supplice durera longtemps encore!...Mais avant de nous quitter pour toujours, dis-nous ce que tu désires des goblins.

-Ce que je désire?...Ah! peu de chose pour vous et beaucoup pour moi: débarrassez-moi de cette bosse qui me rend si ridicule, et je serai le plus heureux des hommes.

Les lutins apportèrent une petite scie et se mirent en devoir d'enlever la bosse de Thomas. Celui-ci ne ressentait aucune souffrance de cette opération qui aurait dû être bien douloureux.

Bientôt ce fut terminé. Les lutins enlevèrent la bosse et la déposèrent sur le gazon après l'avoir soigneusement placée dans une grande boîte d'argent. Jugez la joie qu'éprouvait Thomas à se voir débarrassé de sa bosse.

-Ce n'est pas tout, lui dit le chef des goblins,  chacun de mes lutins va t'offrir un cadeau; c'est bien le moins que nous puissions faire pour notre sauveur.

Et chacun des petits êtres apporta son cadeau à Thomas; ce furent de beaux habits neufs, de jolis chapeaux à plumes de paon, de petits sacs remplis de pièces d'or et d'argent, et mille autres choses agréables qui comblaient et au-delà tous les voeux du petit bossu de tout à l'heure. Thomas se confondait en remerciements auprès des petits hommes qui, de leur côté, l'assuraient de toute leur reconnaissance.

On dansa une dernière ronde et les goblins quittèrent Thomas pour aller en Paradis.

Thomas tout joyeux reprit son chemin et ne tarda pas à rentrer à la ferme avec les cadeaux des lutins.

 

L'HISTOIRE NE SE TERMINE PAS LA.......

UN PEU DE PATIENCE LA PROCHAINE FOIS ,C'EST LA FIN DE L'HISTOIRE.


 BONNE JOURNEE A TOUS DANS LE 93 NOUS AVONT UN TRES BEAU SOLEIL D'AUTOMNE

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 13:11

BONJOUR MES AMIS LA PICARDIE UNE TRES JOLIE VILLE.

MAIS  QUI Y RENFERME DES LEGENDES ?........ET BIEN  EN VOICI UNE PARMI TANT D'AUTRES, QUI M'ONT BIEN PLUS.

dlegendes.jpg.de Les deux bossus, dessin d'xED.ZIER

 

LES LUTINS ET LES DEUX BOSSUS

Deux bossus travaillaient, comme valets de ferme chez un cultivateur des environs d'Acheux. L'un d'eux fut un jour chargé par son maître d'aller à Albert porter une assez forte somme d'argent au propriétaire de la ferme,qui demeurait dans cette petite ville. Notre bossu plaça l'argent dans un sac et partit pour Albert, où il ne tarda pas à arriver. On le retint à souper et, comme les bossus ont été fort gais de tous les temps, on le pria de chanter quelques chansons en buvant une tasse de flippe!. Le bossu ne se fit pas prier et se mit à chanter. Les tasses de flippe se succédèrent et les chansons aussi, et ce ne fut que vers minuit que le joyeux bossu songea à se retirer pour regagner la ferme. L'heure était bien tardive et le petit homme n'était pas hardi; il prit cependant son courage à deux main et dit adieu à ses nouveaux amis.

Tant qu'il fut dans les rues d'Albert, tout alla fort bien; mais une fois dans la campagne la peur lui vint. Qu'avait-il à craindre, au fait? Il faisait un clair de lune splendide, on n'entendait aucun bruit et les voleurs avaient certainement affaire avec d'autres personnes qu'un pauvre petit bossu sans le sou, retournant au logis. Le bossu se disait tout cela et cependant il n'en était pas plus rassuré.

Pour se donner un peu de courage, le petit bossu entonna d'une voix peu assurée la complainte de Genevièvre de Brabant. Sa peur se dissipa complètement. Attribuant ce résultat à sa chanson, le petit homme la termina et, arrivé au dernier couplet, il commença Malbrough de sa voix la plus forte. Puis ce fut le tour de Damon et Henriette, du Juif errant, du Roi Dagobert et de saint Eloi, enfin de tout ce qu'il connaissait de chansons et de complaintes. i l put ainsi arriver à l'entrée du bois de Mailly, dans lequel il s'engagea résolument en chantant à tue-tête:

   Tout le long du bois

   J'embrassai Nanette,

   Tout le long du bois

   J'l'embrassai trois fois!

Tout à coup il lui sembla entendre de petits appels dans les buissons bordant la route; il se retourna et vit sortir du taillis une multitude de petits êtres tous plus jolis les uns que les autres et vêtus de charmants petits habits qui leur allaient à ravir.

"Tient! qu'est-ce donc que cela?se dit-il; que me veulent ces tout petits hommes? Ce sont des lutins, des goblins, sans doute. Si j'en juge par leur mine, ils ne doivent pas être bien méchants; il sont trop gentils pour me vouloir aucun mal. Continuons notre chemin et reprenons notre chanson: le veux montrer aux goblins qu'un bossu peut être aussi courageux que le premier venu".

Et, les deux mains dans les poches de son pantalon, le petit bossu continua sa route en reprenant son refrain;

Tout le long du bois

   J'embrassait Nanette,

   Tout au long du bois

   J'l'embrassait trois fois!

Plusieurs centaines de lutins étaient sortis des buissons et s'étaient mis à suivre le petit bossu dont le chant paraissait les émerveiller.

On arriva ainsi hors du bois de Mailly. Le bossu regarda en arrière et vit les gobelins le suivant toujours, mais paraissant se concerter pour quelque chose. L'homme écouta attentivement et voici ce qu'il entendit:

- Oui, on pourrait le lui demander.

- Oui, oui. Qu'on le lui demande! N'est-ce pas votre avis à tous?

- si, si. Mais voudrait-il? Il chante fort bien et il n'a pas l'air de craindre nos tours de la nuit, c'est certain. Mais danse quelques rondes avec nous et dire notre chanson, ce n'est pas la même chose. S'il allait retrancher un de ces maudits jours de la semaine pour se donner le plaisir de se moquer de nous! Ce serait terrible: mille ans, mille longues années à passer encore ici!... Qu'importe! Proposons-lui de danser avec nous,si vous le voulez bien, mes amis

-C'est cela! c'est cela! répétèrent les goblins.

Le bossu vit bien de quoi il s'agissait, mais il ne comprit rien à ces " maudits jours de la semaine" et à ces ' mille ans" dont le lutin avait parlé dans son discours à ses amis.

Un beau petit goblin vêtu d'une veste et d'un pantalon de velours violet,et coiffé d'un chapeau de paon, s'approcha du bossu, le salua profondément.-Ce qui charma le chanteur au plus haut degré8et il lui dit:

-Mon ami, comme nous passions tout à l'heure,errant de-ci de-là par le bois de Mailly, à la recherche de quelque aventure, nous avons entendu tes belles chansons qui nous ont tellement ravis que nous t'avons suivi pour t'écouter. Tu nous parais un fort gai compagnon et mes amis seraient comme moi, fort enchantés, si tu consentais à finir la nuit dans notre société. Ici près est une grande prairie, l'herbe y est bien verte et toute tapissée de fleurs; la lune est dans son plein; nous danserons quelques heures avec toi. Tu n'auras pas à regretter de nous avoir rencontrés, je te l'assure. Es-tu des nôtres, ami?

-Parbleu! répondit le petit bossu. Comment ne serais-je pas des vôtres? Vous ne me connaissez pas encore, sinon vous sauriez que partout où l'on chante et l'on danse, vous pouvez être assurés de trouver Maître Thomas Le Bossu, autrement dit, votre serviteur.

Et Thomas le Bossu accompagna ce dernier mot de sa plus belle révérence.

Pendant toute cette conversation, les lutins s'étaient approchés du bossu jusqu'à l'entourer. Thomas n'était qu'un tout petit bossu, mais il vit avec une évidente satisfaction que le plus grand des goblins lui arrivait à peine au-dessous des genoux.

A peine il eut donné son consentement à la proposition que le chez des lutins venait de lui faire d'une façon si aimable que Thomas se vir prendre les mains par deux des petits êtres, et entraîner vers la prairie voisine

Le chef se plaça au milieu du pré sur un trône de circonstance fait d'une borne abandonnée, et des musiciens se mirent aux quatre coins du champs après s'être fait des "pipettes" de quelques brins d'herbes

 

Le chef donna le signal de la ronde et la danse commença................... 

 

VOILA POUR CE JOURCOMME JE LIRAI LA SUITE DEMAIN AUX PETITS ET BIEN IL EN SERA DE MËME POUR VOUS ,MAIS CELA NE VOUS EMPÊCHE PAS D'IMAGINER LA SUITE

BONNE JOURNEE  A TOUS PEUT-ÊTRE EN REPOS POUR CE JOUR DU 11NOVEMBRE.  

BBO

Ddqi

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 14:38

jednxhpm.jpgBonjour mes amis

C'est maintenant l'automne, nous restons plus a la maison.donc tous nos petits hobbies se font avec plus de patience ,mais nous prenons" je ne sais pas vous???? mais moi !OUI.Le temps de lire,et d'être les personnages de nos lectures.

en se moment je lis" fées et lutins de Marie-Charlotte Delmas" un livre qui me passionne car j'ai gardé mon âme d'enfants pour c'est êtres fantastiques.

donc  dès que j'aurai le temps et que j'aurai fini un de ces contes je le partagerai avec vous. pas tout le livre,mais quelques une sur les 21 villages. et je vais commencé par : NORD-PAS -DE-CALAIS

 

ECHE GOBLIN,LE NECKRE. ET AUTRES ESPRITS FANTASTIQUES

Il y a à peine cent ans, dans le Ternois, pays arrosé par la rivière la Ternoise et ayant Saint-Pol pour chef-lieu, et particulièrement dans cette ville, quand un enfant faisait mal, on le menaçait de la venue d' Eche Goblin: Gare à ti, v'lo ch'Goblin! ou ch' qu'vau blanc ( le cheval blanc). Celui-ci était un esprit de la famille des lutins, qui prenait la forme d'un animal tout blanc, velu et à quatre pattes. Cet animal, dit la tradition,portait ordinairement un collier garni de sonnette. Les personnes qui se trouvaient sur son chemin attirées par son influence pernicieuse et irrésistible, montaient, l'une derrière l'autre, à califourchon, sur son dos. La bête s'allongeait au fur et à mesure que le nombre des personnes, dont elle se chargeait, augmentait: mais quand elle en avait assez, elle courait avec la plus grande rapidité vers la rivière et y précipitait toute sa charge.

Le soir, Eche Goblin se retirait dans les carrières ou excavations, qui existaient le long de la route menant au hameau de le Forêt.

J'ai dit que la croyance à ch' Goblin était répandue dans tout le Ternois. La preuve en est qu'à Pierremont, comme du canton de Saint-Pol, un lieu-dit porte toujours le nom de Buisson des Goblins.

Cet animal fantastique ne serait-il pas le même que Hob Goblin Anglais, qui habitait les bois et s'apparentait à Satan?

Mais c'est sûrement, je crois,celui qui est connu en Flandre sous le nom de Gauwelin( folâtre, du mot Gauw,preste agile) et chez tous les peuples germaniques, sous celui de Covelin ou de Kobold.

Les Morins, autre peuplade de l'Artois, avaient, eux le Neckre fantôme dont le souvenir n'est pas encore tout à fait perdu dans la région de Saint-Omer. Ce fantôme, disait le poète Audomarois Simon Ogier, au XVIIe siècle, " erre et circule çà et là à travers la ville pendant la nuit. Il prend différentes formes. Il apparaît métamorphosé tantôt en boeuf, tantôt en âne, tantôt en cheval, tantôt en bélier; il prend la figure parfois d'un singe, parfois d'une chienne; ici c'est un molosse, là c'est un ours; ou encore il se montre sous l'aspect d'un homme ou celui d'une femme. Enfin c'est un véritable Protée que notre neckre imitant toutes les figures, toutes les formes et prenant telle physionomie qu'il lui plaît"

Cet esprit serait l'ancien génie malfaisant des eaux auquel croyaient tous les peuples septentrionaux, génie prenant mille formes diverses, gardant l'entrée des golfes, et à qui il fallait chaque année une victime humaine.

Le Neckre des Morins habite aussi toutes les rivières,et quand un enfant s'approche trop près de l'eau, on entendra sa mère lui dire:" Gare à ti, ch'Neckre i va t'preindre."

Les apparitions du Neckre annoncent toujours un sinistre événement. Dans le canton d'Audruicq on l'appelle le fantôme de l'Aa.

Il y a encore le Neckre à l'canne( à la chaîne). Il se montre sous la forme d'un grand chien noir ou d'un barbet, traînant au cou une longue chaîne. On perçoit parfois le bruit de cette chaîne qui retentit au loin, et quand il y a quelque part un mourant ou qu'un malheur doit fondre sur une famille, on voit le Neckre rôder autour de la maison.

Dans le Boulonnais, ces mêmes croyance existent, et ne peut-on pas penser que la belle vallée du Denacre, voisine de Boulogne, tient son nom du Neckre? C'est avec une crainte superstitieuse que certaines personnes de la campagne traversent, la nuit, cette vallée.

Le Neckre est si populaire, que des poètes ont adressé des vers à cette divinité:

"Exauce ma prière,Ô Neckre,esprit des eaux !..."

Qu'on veuille bien permettre de signaler l'existence, à côté de celui-ci, d'une sirène, appelée en Allemagne la Meerfrau, en Angleterre la Merraid, et à Saint-Omer et dans la Morinie la Meergraue, en patois artésien Marie grauette. Cette sirène attire à elle les petits enfants qui s'approchent trop près de l'eau et les entraîne dans sa grotte de vase et de roseaux.

Un autre animal fantastique, esprit familier et domestique, qui jadis, dans le pays de Ternois, faisait aussi l'objet d'une croyance, c'était Eche l'Herminette ou Ch' cot blanc (le chat blanc), qui se montrait chaque fois que l'on faisait des crêpes(ratons en patois local), et ce pour les manger à mesure qu'on les cuisait.

Dans les régions de Saint-Pol et d'Arras, un chien blanc avait également sa légende: souvent en effet, on y entend émettre ce dicton: Il o ch'thien blanc su sin dos, se qui signifie: Il est fatigué, harassé. C'est tout ce que je sais de cet animal fantastique.

Il y avait enfin dans le Ternois,l'fureulle,esprit follet, lutin, se montrant sous la forme d'un animal aussi sans doute, et qui égarait par plaisir les voyageurs qui le rencontraient. Ete mané d'el fureulle( être mené par la furolle) était une expression voulant dire: se perdre.

Pour terminer, je dirai des Montreuillois que jadis et depuis la Comète DE 1531, ils ne suivaient pas volontiers la route d'Abbeville, car ils craignaient de rencontrer le dragon" portant l'ire du seigneur", lequel s'était réfugié, prétendaient-ils dans le bois du Puits-Bérault, commune de Lépine (canton de Montreuil)

 

M.A. Demont, Les Animaux dans les traditions populaires en Artois, in Revue de folklore Français et de folklore colonial, Paris ,Larose 1934.

 

TRES BONNE APRES MIDI



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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 09:33

BONJOUR MES AMIS

IL Y A LONGTEMPS QUE JE NE SUIS PAS VENUE ???

MAIS LES ALEAS DE LA VIE,SONT PAS TOUJOURS COMME ON LE DESIR.

MAIS J'AI QUAND MËME UNE BONNE NOUVELLE A DIRE ."JE SUIS GRAND-MERE POUR LA 5emeFOIS.(UNE PETIT HOMME PRENOMME CHARLIE)100_3164.JPG

 

ET VOILA NOUS SOMMES DEJA AU MOIS D'OCTOBRE,LE FROID ARRIVE ,AINSI QUE LA  TOUSSAINT. JE VIENS DE LIRE UN ARTICLE  JUTEMENT,QUI EXPLIQUE ET COMME C'EST INTERRESSANT ET QUE TOUS LE MONDE  N'EST PAS SENSE DE SAVOIR POURQUOI ON APPELLE SE JOUR( LA TOUSSAINT"FËTE DE NOS DEFUNTS")

PA290141-copie-1.JPGLES FLEURS LES PLUS REPENDUES SE JOUR LA.

 

Longtemps, l'église catholique a célébré tous ses saints le dimanche après la Pentecôte. A partir du V siècle, cette fête a été remplacée au 1novembre, jour où le Pape Grégoire III leur dédia une chapelle de la basilique Sain-Pierre de Rome. Deux cents ans plus tard,fidèles défunts au 2 novembre. Au XIII siècle, elle en fit une fête universelle. De nos jours, ces dates demeurent celles où nous nous rendons sur la tombe de nos aïeux.

Mais depuis que le 1 ère novembre est férié, nous célébrons la fête des morts le jour de la Toussaint...

Avec le temps, les rites ont évolué eux aussi. Jusqu'à la fin du XIX siècle, les Français allumaient des bougies dans les cimetières. Puis après la Grande Guerre où chacun prit l'habitude de fleurir les tombes des soldats, le chrysanthème s'est imposé.

Au Japon, cette fleur, appelée aussi la marguerite des morts, symbolise la joie et la longévité. Les habitants honorent leurs ancêtres lors d'une célébration bouddhique nommée.BON ou URABON, qui a lieu du 13 au 15 août, jours fériés. Cette manifestation permet aux familles de se réunir autour de leurs défunts aux quels ils offrent du riz,fruits et fleurs pour amoindrir leurs peines. Bien que religieusement, O-BON est l'occasion de danses aussi bien dans les temples que près des rivières où les fidèles déposent des lanternes pour guider l'âme des morts. Venue de Chine, cette fête trouve son origine dans un festival nommé ZHONGYUANJIE, la fête des fantômes. Selon la tradition, les esprits qui ne reçoivent pas de culte dans les enfers sont relâchés sur terre er, pour les amadouer, les Chinois leur fond des offrandes.

REJOUISSANCES ET PARTAGE

A Madagascar, l'honneur rendu aux morts s'avère fastueux et ...ruineux! Cette cérémonie, appelée retournement des morts( Famadihana), a lieu en général de juin à septembre. Organisée au moins tous les cinq ans, sa date est fixée par un astrologue. Le jour dit, les tombeaux sont ouverts en présence des parents et des habitants du village, conviés à trois jours de festin. Sortis du tombeau, les corps sont enveloppés dans de nouveaux linceuls. Les musiciens entraînent la foule dans de folles sarabandes tandis que les vivants partagent du rhum et en versent par terre pour abreuver symboliquement les disparus. Après avoir demandé conseil et offert tout ce qu'ils pouvaient aimer de leur vivant, les défunts sont jetés en l'ai puis emportés dans leurs tombeaux.

Aux Antilles, les rites sont eux  aussi très festifs. Le 2 novembre, véritable jour de la fête des morts, les proches se retrouvent au cimetière illuminé par des centaines de bougies.

En Haïti, où le catholicisme se mêle aux pratiques vaudoues, les fidèles déposent sur les tombes du rhum, des fleurs et du café. Après cette cérémonie, ils célèbrent les Guédés, esprits de la mort. Parmi eux, le plus célèbre est le BARON LACROIX SAMEDI.

Pour communiquer avec lui et avec le BARON CIMETIERE,BARON LACROIX et BARON CRIMINEL, les Haïtiens avalent force piment et rhum afin d'atteindre la transe, au son incessant des percussions.

Au Mexique, cette fête s'avère tout aussi joyeuse et populaire. Mêlant les rites catholiques et traditions pré-Colombiennes, elle rassemble le 2 novembre toute la famille dans les cimetière pour allumer des bougies et apporter aux ancêtres de la nourriture et des couronnes de ZEMPAXUCHITL, fleurs orangée proches des oeillets d'inde. Ensuite, tout le monde partage tequilas et mezcal pour se souvenir des défunts. On lance des pétards et on danse devant les églises et sur les plazas. Pour se moquer de la mort, le Mexicain n'hésite pas à se griméer en squelette ou à aborder sur ses vêtements des crânes qui rappellent que les Aztèques conservaient ceux de leurs ennemis. Aujourd'hui, dans les pâtisseries, ces crânes et squelettes se dégustent en gâteaux et friandises. Mais ils demeurent les symboles de la mort et de la renaissance.

halloween_toussaint_halloween.jpg HALLOWEEN

Venue d'Irlande et d'Ecosse, cette fête se déroule dans la nuit du 31 octobre au 1 novembre.

Dérivée de l'antique fête Celte de SAMAIN, son nom viendrait de l'expression AH HALLOWS EVEN signifiant" le soir de tous les saints". Lancée par les commerçants en France, elle n'a pas eu le succès escompté. Mais elle demeure incontournable aux Etats-Unis et dans les pays Anglo-Saxons. On partage une dinde en famille et les enfants, déguisés en fantômes, sorcières ou vampires, frappent aux portent des maisons décorées de citrouilles,en quête de friandises.

TRADITIONS;PAR JEAN-PIERRE REYMOND

N'OUBLIONS PAS LES GENS QUE NOUS AIMONS  ET AMUSONS-NOUS 


 

 


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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 17:23

100_1247.JPG100_1248.JPG100_1239.JPGBONJOUR MES AMIS  

JE SUIS PARTIE QUELQUES JOURS DANS MA FAMILLE. ET DEPUIS LONGTEMPS JE VOULAIS VISITE LA CHARTREUSE,VOILA C'.EST FAIT.

Le monastère de la grande Chartreuse, est le premier monastère et la maison mère de "L'ORDRE DES CHARTREUX".

Il est situé sur la commune de SAINT-PIERRE-DE-CHARTREUSE dans l'ISERE au pied du grand SOM,quatrième plus haut sommet du massif de la CHARTREUSE.

Conformément à la règle Cartusiènne le monastère ne se visite pas, mais un musée est installé à la CORRERIE,en aval du monastère. On peut y voir des reconstitutions de cellules des moines et de leurs vies.100_1246.JPG

100_1249.JPG100_1255.JPG

EN 1084, lorsque SAINT BRUNO ET SES 6 DISCIPLES ARRIVENT EN CHARTREUSE.Saint-Bruno.jpgIls se construisent chacun une cabane de bois et un oratoire pour les prières collectives. Rapidement se séparent les pères qui mènent une vie de prières, et les frères eux pratiquent les travaux manuels et veillent à dégager les pères des tâches matérielles.

CETTE VIE MES AMIS  N'EST VRAIMENT PAS POUR MOI. PRIERES,SOLITUDE, ET QUE DU SILENCE  JE NE SUPPORTERAIS PAS.

"CAR LE MOINE CHARTREUX SE COUPE DE NOTRE MONDE SAUF POUR LA TECHNOLOGIE  POUR LA CHARTREUSE.

 

080728040254298822322033.jpgLA CHARTREUSE

voici son histoire

Au 17ème siècle les Chartreux de Paris reçoivent du maréchal d'Estrée la recette d'un élixir de longue vie.100_1272.JPG100_1273.JPG

très difficile à réaliser, cette préparation liquoreuse est abandonnée quand en 1737, l'apothicaire du monastère de la GRANDE CHARTREUSE va en redécouvrir les secrets de fabrication. C'est d'abord une "chartreuse verte 55°" qui est produite localement avec succès. La révolution Française obligeant les moines à quitter leur monastère, la formule est heureusement sauve gardée par le seul religieux autorisé à séjourner au monastère. Il sera cependant arrêté, transféré à la prison de bordeaux mais il parvient à faire sortie le document précieux qui, grâce à des complices reviendra à la GRANDE CHARTREUSE.

Et c'est en 1838 que sera produite une nouvelle liqueur , plus douce à 40°, la chartreuse jaune.

Cave-de-vieillissement1.jpgEn 1903,les CHARTREUX, expulsées de France, s'installent à TARRAGONE, en ESPAGNE puis en 1921 à MARSEILLE.

Quand ils retrouveront enfin leur distillerie de FOURVOIRIE, à côté du monastère, un éboulement de terrain va le détruire! Mais les moines sont tenacent et inaugureront en 1935 la nouvelle distillerie de VOIRON, où est toujours réalisé le précieux breuvage de 130 plantes.

Distillerie_Chartreuse_41.jpgET PREUVE A L'APPUIE 

100_1285.JPG100_1283.JPGc'est délicieux

 

 

 

BONNE JOURNEE A VOUS TOUS

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 15:07

BONJOUR MES AMIS TOTEMIQUES 

IL FAIT PAS BEAU ........MAIS COMME LA TERRE A BESOIN DE PLUIE?...NE NOUS PLAIGNONS PAS .MAIS IL NE FAUDRAIT PAS QUE CELA FASSE DES INONDATIONS , CAR LES ARBRES,ET LES JARDINS SONT EN FLEURS, LES LEGUMES SORTENT. ET LE MATIN ON ENTEND LE CHANT DES GRENOUILLES, QUI LOGENT PRES DE LA MARNE.MAIS PAS DE GROS POISSON COMME "LA LOCHE DE NIZAS"DONT VOICI L'HISTOIRE.

LEGENDE.....

Particularité de la Loche:il n'y a pas de légende concernant sa création. Elle illustre davantage le côté éponyme des totems. En effet, il  semble que les habitants de Nizas aient été surnommés par leurs voisins LO LOCAS,à cause de leur habitudes de ce poisson qui foisonnait dans la rivière BOYNE, et qui se laisse tombé au fond du lit de la rivière pour y dormir le jour et y folâtrer la nuit.

En 1990, redécouvrant cet escais-nom,les gens de Nizas s'empressèrent de créer un poisson totémique, en souvenir de celui qui avait valu à leurs ancêtres cette qualification...

 

QUAND LA LOCHE SORT...

Étant donné que toute jeune Loche est plus turbulente et plus fine que feue sa mère, gageons qu'elle saura frétiller  joyeusement dans les rues du village à chacune de ses sorties...Mais laissons-la se 103_0761-copie-1.JPGer à cette idée pendant l'hiver, et espérons la rencontrer au prochain carnaval de Nizas...

 

L'INFO EN PLUS...

La Loche, carnivore,se nourrit essentiellement de vers ,de larves d'insectes, de mollusques et de petits crustacés.

Un vieil adage populaire semble à lui seul résumer la nonchalance de la Loche (et les habitants de Nizas?)

"Tard lai vau, pauc lai fau, e d bona ora m'entorni!"

("Tard j'y vais, peu j'en fais, et de bonne heure je m'en reviens!")

 

APPROCHEZ-VOUS, BONNES GENS,REGARDEZ-MOI DE PLUS PRES...JE SUIS LE BEBE DE CETTE EXPOSITION! JE SUIS NEE IL Y A QUELQUES SEMAINES A PEINE,ET MES ELEVEURS ONT BEAUCUOP TRAVAILLE POUR QUE JE SOIS PRESENTEE ICI! MA MERE,LA VIEILLE LOCHE ,A MIS BAS AVANT DE QUITTER CE MONDE? EPUISEE PAR TOUTES LES FÊTES...ET C'EST A MOI DE REPRENDRE LE FLAMBEAU,CE A QUOI JE VAIS M'EMPLOYER DIGNEMENT... MAIS PAS TROP VIVEMENT,EU EGARD A MA REPUTATION....!

 

POUR LA VOIR....

La vieille Loche avait l'habitude de sortir à ces occasions:

Le Carnaval de Nizas, 1er dimanche de mars

La fête locale de Nizas, 1er dimanche d'août,

Sa fille devrait poursuivre la tradition, et certainement développer les rencontres.103 0788-copie-1


 



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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 10:27

BONJOUR MES AMIS

 QUAND NOUS ETIONS PETITS ONT NOUS A TOUS  FAIT DES TOURS DE PASSE PASSE EN NOUS RACONTANT DES IDIOTIES.

LEGENDE .......

LE TAMAROU DE VENDARGUES..... LO TAMARON103_0721.JPG

Déjà Buffon dans ses oeuvres, au XVIII ème siècles parlait de lui dans un chapitre consacré aux bêtes étranges...Mais il n'y a pas vraiment de légende autour du Tamarou... Comme le Dahu, autre animal mythique, c'est un attrape-nigaud que tous les enfants ont cherché un jour ou l'autre en colonie ou entre amis. Combien de fois ne sommes nous pas partis à la chasse au Dahu/Tamarou, la nuit de préférence, quand les plus grands peuvent facilement faire peur aux plus petits...,? Cet animal a la particularité de s'adapter à son environnement. c'est pourquoi à Vendrargues où il y a beaucoup de garrigue, il a pris les signes les plus marquants des animaux qu'on y trouve...

QUAND LE TAMAROU SORT.....

Le Tamarou est sorti pour la première fois en 2005, au mois de mai, à l'occasion de la MAÏADA, qui est la fête annuelle pour célébrer le printemps. Au début, il avait été crée par le conseil municipal des jeunes, et il était porté par des enfants. Mais ceux-ci n'ont pas voulu renouveler l'expérience, et l'animal n'est plus sorti jusqu'en 2009. L'idée est alors reprise par le service culturel municipal et le cercle Occitan, qui créent un nouveau Tamarou, porté cette fois pas des adultes. Il marche, il court et il danse, mais comme il est lourd et que ses ailes sont petites, il a du mal à" voler"...!

Il sort sous sa nouvelle apparence à l'occasion du carnaval le 20 mars 2010.

 

L'INFO EN PLUS...

Le 23 juin 2010, le nouveau Tamarou a été officiellement baptisé à la Carthagène, liqueur à base de vin produite par un viticulteur de Vendargues. Ce fut une cérémonie officielle, suivie d'un discours dont la fin s'envole:" Nous te souhaitons d'entrer dans la grande famille du bestiaire totémique Occitan, aux cotés de la Tarasque de Tarascon, du Chameau de Béziers ou du Loup de Loupian, tes aïeux, ou tes frères nés il y a peu comme le Muge de Balaruc. Et surtout d'y rester longtemps!"

 

Moi, le tamarou, je fais aussi partie de ces animaux qui n'existent pas... J'ai été créé par les enfants de l'école, et comme ils ne savaient pas trop à quoi je ressemblais, ils m'ont donné un attribut de chaque animal de la garrigue: ainsi j'ai la tête de lapin avec de grandes oreilles, des ailes de cigale, une queue de lézard, et pour mon corps mi-hérisson, mi-sanglier...

Mais mes créateurs ont tout de même fait très attention à ce que cette apparence fantastique ne soit pas trop effrayante pour les enfants...

 

POUR ME VOIR....

LE CARNAVAL DE VENDRAGUES EN AVRIL ' TOTAL FESTUM "A VENDRAGUES EN JUIN 

LE FEU DE LA SAINT-JEAN A VENDRAGUES EN JUIN.

 

BONNE JOURNEE A TOUS PAR UN SOLEIL ,ET DES OISEAUX QUI CHANTENT

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 19:37

BONJOUR MES AMIS

JE VIENS A CE JOUR VOUS FAIRE PARTAGEZ MA JOIE.

C'est le grand jour!. LES 18 ANS  D'ARTHUR.

Déjà! Que le temps passe vite...

Hier, une partie de la famille et des amis très proches, qui étaient sur notre région de la Seine Saint Denis (93), ainsi que les meilleurs copains d'Athur (Momo et Alex) sans oublier Elise sa petite amis, étaient tous présents pour le sacre de la majorité de sa majesté.le-couronnement-du-king-le-jour-de-ses-18ans-copie-2.JPG

Nous sommes partis du domicile en voiture, très jolie cortège, pour le Perreux(94). là un repas très amical et convivial nous attendait.

Mais sans oublier!!!!!!!!!! Une majorité des convives sont des fous de foot et du PSG comme Arthur. La tété était de mise comme une invitée de choix (mdr) pour ne rien rater de la finale de la coupe.

Tout en mangeant, la bonne humeur et les blagues allaient bon train.

Arthur qui depuis sa naissance a été un " petit roi" fut " sacré" le roi de la fête et de son indépendance. Comme dans toute cérémonie royale, il a reçu de tous ses sujets, un présent à la hauteur de ses 18 année de règne sans pouvoir. Maintenant qu'il est majeur, tout va changer...

Tout cela fut arrosé de champagne même le très joli gâteau.le-king-c-est-bien-moi.JPG

 

Mort au petit roi.... vive le roi. 


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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 13:44

LES POULAINS TOTEMIQUE SONT NOMBREUX ET COMME NOUS IL Y A DES FOIS ILS TOMBENT MALADES .COMME CELUI-CI.103_0720.JPG

LA LEGENDE......

LE POULAIN DE PEZENAS.........LO POLIN

Le roi LouisVIII avait une jument très belle qu'il estimait entre toutes. Cette jument favorite tomba malade pendant les fêtes données a Pézenas à l'occasion du séjour du roi en 1226. Le roi dut à regret, la laisser dans les écuries du Gouverneur du Château, non sans toutefois prier deux consuls de la ville, Antoine Pons et Simon Barral, d'en prendre bien soin. A son retour à Pézenas, il eut la bonne surprise de retrouver sa jument en vie! De plus, celle-ci avait donné naissance à un poulain, qui lui fut présenté la tête ornée de rubans et de feuillages. Surpris et charmé, Louis VIII demanda, pour perpétuer la mémoire de cet événement, que la ville fasse construire un poulain en bois et qu'elle le promène dans toutes les fêtes publiques,à partir de 1226, en souvenir d'amitié pour sa royale personne.103_0719.JPG

 

QUAND LE POULAIN SORT...

C'est la liesse générale! i est conduit par son meneur, L'Hermès, qui lui présente le crible d'avoine, saute, tourne sur lui-même, recule, court vers lui...Le poulain, lui, avance, recule, fait des ruades... et danse le Rigaudon! Dans une chorégraphie parfaitement réglée, au son des fifres et du tambour, l'animal et son meneur lèvent les jambes et sautent de l'une sur l'autre en même temps, pendant que le Poulain tend son cou d'avant en arrière et bouge la tête de droite à gauche...

 

L'INFO PLUS...

Sur son dos, deux mannequins en tissus ont été ajoutés: Estienon et Estieneta. Ces deux personnages rapellent une autre légende: le Maréchal de Bassompierre, devant traverser la Peyne sur son cheval, vit sur la même rive une paysanne qui, jupes retroussées, s'apprêtait aussi à franchir la rivière. Le galant Maréchal la prit en croupe et c'est sur sa monture que tous deux entrèrent en ville aux yeux du peuple amusé. Pour en fixer le souvenir,les deux personnages furent juchés sur l'antique Poulain en 1622, année du passage à Pézenas du roi Louis XIII.

Pendant les réjouissances publiques passées, la bête légendaire quêtait pour les pauvres: les spectateurs des fenêtres jetaient dans sa mâchoire l'obole qui roulait tout le long de son cou et était récupérée par les porteurs. Ceux-ci remettaient ensuite la somme récupérée aux autorités.103_0788-copie-5.JPG

IL FAIT UN TEMPS MAGNIFIQUE  POUR FAIRE DES SORTIES PROFITEZ-EN .....

BONNE JOURNEE A TOUS

 


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